Deux films oscarisés pour s'initier à la nanomédecine
Vous souhaitez passer une bonne soirée en regardant un film plein d'humour, de suspens et d'action tout en découvrant l'anatomie du corps humain d'une manière originale ? L'Aventure intérieure (1987 - Oscar des meilleurs effets spéciaux visuels) devrait vous plaire ! En bref, suite à une expérience de miniaturisation ayant mal tournée, le Lieutenant Tuck Pendleton (Dennis Quaid), au commande d'un module d'exploration révolutionnaire, se retrouve injecté dans le corps d'un brave employé de supermarché légèrement hypocondriaque, prénommé Jack Putter (Martin Short). S'en suit une aventure déjantée afin d'échapper à une bande de malfrats qui souhaitent mettre la main sur cette technologie. Le Lieutenant Pendleton parviendra-t-il à s'extraire du corps de son hôte avant l'asphyxie? Tout dépendra de l'issue finale dans l'estomac de Jack...
Sur un plan plus sérieux, Le Voyage fantastique (1966 - Oscar des meilleurs effets spéciaux visuels et des meilleurs décors) vous permettra de vous initier aux méthodes avant-gardistes de la nanomédecine dans un contexte de Guerre froide. Les Etats-Unis et l'Union soviétique sont en compétition dans le développement d'une technologie de miniaturisation. Cependant, les effets ne se maintiennent que pendant 60min avant que la matière ne reprenne taille normale. Après avoir finalement trouver le moyen de miniaturiser indéfinimment, un chercheur soviétique (Dr Benes) tombe dans le coma en tentant de passer à l'ouest du rideau de fer. Une équipe de chercheurs américains est mise en place pour sauver notre chercheur soviet et accéder à son secret technologique. Mais l'unique thérapie possible consiste à miniaturiser l'équipe américaine et à l'injecter dans le corps du Dr Benes afin de localiser et détruire le caillot sanguin qui le maintient dans le coma. L'aventure sera semée d'embûches, entrainant nos compagnons dans les méandres du coeur, du poumon et du cerveau, en sachant que le temps est compté: dans une heure, le sous-marin miniature reprendra progressivement taille normale et deviendra la proie du système immunitaire. Mais la mission serait trop simple s'il n'y avait de surcroit un saboteur dans l'équipe.
Un film rempli de suspens, d'effets spéciaux plus que raisonnables pour l'époque ainsi qu'un excellent casting (Stephen Boyd, Raquel Welch, Edmond O'Brien, Donald Pleasence), et tellement visionnaire !